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-Claude Viallat

Viallat Claude

Claude viallat

Claude Viallat

 

Claude Viallat

Artiste-peintre contemporain incontournable, fondateur du mouvement Supports-Surfaces, Claude Viallat est un Nîmois mondialement reconnu pour son travail artistique.

Claude Viallat a étudié à l'École des beaux-arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l'École des beaux-arts de Paris en 1962-1963, dans l'atelier de Raymond Legueult. Il a œuvré comme directeur des Beaux-Arts de Nîmes pendant de longues années à partir de 1979 et ses œuvres sont encore largement présentes dans des musées partout dans le monde.

Il se consacre à son travail d'enseignant dans les écoles d'art suivantes: Nice, Limoges, Marseille, Nîmes (où il a été directeur de longues années), enfin Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Désormais à la retraite il continue ses recherches ewxploratoires.
Des références multiples se trouvent revendiquées par l'artiste: Matisse et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les Américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis et Kenneth Noland... ; elles servent à construire une œuvre polymorphe qui intègre également la pratique du dessin tauromachique.

Les toiles de Claude Viallat sont structurées par un motif unique employé dans beaucoup de ses peintures. C'est sa marque d'identité, sa signature. Son travail ravanes, des tissus d'ameublements, des bâches, etc.

Aficionado invétéré, le musée des cultures taurines de la Ville de Nîmes porte son nom et celui de sa femme Henriette. Né le  à Nîmes, il habite la rue depuis 1990. Sa grande maison, accolée à la Faculté de Vauban, est aussi son atelier, son entrepôt et abrite la galerie La Vigie gérée par sa fille Isabelle. Cet imposant bâtiment est un ancien relais de la Poste.

L’exposition de l’été 2020, célèbre les 30 ans de collaboration entre Claude Viallat et la galerie Oniris. Régulièrement les peintures de Claude Viallat ont été exposées à Rennes à l’occasion d’une douzaine d’expositions personnelles à la galerie mais également lors de nos participations à des foires d’art contemporain en France et à l’étranger au cours des trois décennies

Depuis 1966, il adopte un procédé de peinture à base d'empreintes posées sur toiles libres, sans châssis, qui l'inscrit dans une critique radicale de l'abstraction lyrique et géométrique (dans la technique dite All-over). Cette forme neutre répétée ainsi indéfiniment a engendré un travail sur la couleur unique en son genre. La couleur devenant à la fois l'objet et le sujet central de l'œuvre de Claude Viallat.Claude Viallat  

Après l’adoption, en 1966, de ce procédé exécuté sur toile libre, le peintre est un des acteurs principaux du mouvement d’avant-garde Supports/Surfaces qui apparaît au début des années soixante-dix. La forme immuable de Viallat explore dès lors toutes sortes de territoires et de traitements, se déployant parfois dans des formats ou des espaces monumentaux. Cette mise à l’épreuve de la peinture va être articulée à partir du milieu des années quatre- vingt à d’autres travaux emblématiques : ses objets (bois flottés, cerceaux…), cependant que les peintures tauromachiques accompagnent de manière plus privée sa démarche. Oscillant sans hiérarchie de l’infiniment petit à l’infiniment grand, d’une extrémité à l’autre, l’œuvre de Claude Viallat donne à sentir avec une formidable vigueur l’activité picturale.

Claude Viallat décline de manière régulière son empreinte sur des supports divers tels que bâches, toile de tentes, tissu d’ameublement ou de parasols et autres supports qui se présentent à lui.

Influencé par la nature même du support (sa couleur, ses motifs ou sa découpe) il travaille des techniques d’imprégnation de la couleur sans cesse renouvelées, comme la peinture mais aussi la solarisation de la toile, l’imprégnation, la capillarité de la peinture.

Cette forme simple, reproduite inlassablement à l’aide d’un pochoir et de pinceaux coudés de radiateurs sur des tissus colorés, induit sa part d’aléatoire de par son exécution manuelle. La répétition et l’agencement de ce motif, unique à l’artiste, crée des espaces divers, modulés selon le jeu de textures et de couleurs des supports qui la portent. La répétition invariable d’une forme quelconque ou neutre, assimilée parfois à un osselet ou à un haricot, s’associe à l’utilisation d’une multiplicité de supports sur lesquels la couleur est apposée. De cette méthode élémentaire émanent d’infinies variations où se fabrique la peinture dans un constant renouvellement.

En 1969, Claude Viallat rejoint le mouvement d’avant-garde Supports/Surfaces et s’applique à créer des œuvres sans structure compositionnelle, délimitations spatiales ou points focaux. Ses travaux, entièrement abstraits et s’affirmant sur toute la surface du tableau, sont ainsi marqués par la répétition de formes particulières devenues l'identité de l’artiste.Claude Viallat

Dans ses œuvres récentes, Claude Viallat est revenu à des surfaces planes rectangulaires ou carrées, privilégiant un déchaînement, des éléments constitutifs internes, mettant toujours plus l'accent sur les rapports de densité, d'intensité, de brillance entre les surfaces colorées. Outre le succès grandissant de ses expositions tant en France (au Centre Pompidou en 1982) qu'à l'étranger (Biennale de Venise en 1988), l'artiste a consacré une bonne partie de sa vie à l'enseignement dans les écoles d'art suivantes: Nice, Limoges, Marseille, Nîmes (où il a été directeur de longues années à partir de 1979), enfin Paris à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Désormais à la retraite il continue ses recherches exploratoires.

Claude Viallat

Des références multiples se trouvent revendiquées par l'artiste: Henri Matisse et Picasso mais aussi Simon Hantaï et les américains Jackson Pollock, Sam Francis, Jules Olitski, Morris Louis ou Kenneth Noland. Elles servent à construire une œuvre polymorphe qui intègre également la pratique du dessin figuratif sur le thème de la tauromachie.
Exposant régulièrement à la galerie Jean Fournier à Paris depuis 1968, il est à l'heure actuelle représenté à Paris par la galerie Daniel Templon (depuis 1998), à Saint Étienne, Luxembourg et Genève par la galerie Ceysson & Bénétière (Bernard Ceysson) depuis 2006, à Nîmes par la galerie From Point to Point (depuis 2001), à Rennes par la Galerie Oniris (depuis 1993) et à Montpellier par la galerie Hélène Trintignan. Claude Viallat est aussi représenté à l'étranger, au Japon par Gallery Itsutsuji et à New-York par Leo Castelli Gallery et Chem & Read Gallery.
En 2014, la rétrospective au Musée Fabre à Montpellier a de nouveau témoigné de l’ampleur de cette œuvre depuis presque cinquante ans, tandis que l’exposition de Supports/Surfaces à New York était très largement saluée par la critique américaine. La peinture de Claude Viallat se développe à la manière d’un questionnement incessant de l’acte de peindre dans ses inscriptions esthétiques, historiques et anthropologiques.

Tauromachie

Claude ViallatAprès un entretien paru dans Midi libre, Claude Viallat explique pourquoi il est aficionado, non seulement pour les corridas, mais pour toutes les formes de tauromachie, en particulier la course camarguaise qu'il a suivie avec passion pendant toute sa jeunesse. Il a notamment produit sur le sujet un livre de bibliophilie : Toros bravos, texte de Jacques Durand, illustrations Claude Viallat, et a réalisé les sérigraphies du tirage de tête de josé tomas, de Ludovic Degroote, aux Editions Unes. Claude Viallat a réalisé les affiches des ferias de Nîmes 1986 et 2008, feria de Vic Fezensac (1999), Saintes Maries-de-la-Mer (22/10/2000), Féria du riz Arles (2011). En 2008, la ville de Nîmes a édité trois livrets sur Claude Viallat. Deux d'entre eux sont consacrés à la tauromachie : « Claude Viallat. Peinture tauromachiques » et « La collection tauromachique de Claude Viallat » exposée au Musée des cultures taurines de Nîmes.
Il collectionne tout ce qui en Bande dessinée, fait apparaitre une image de taureau. C'est à partir de cette collection qu'est réalisé en 2004, par l'association Arte y Toro, l'exposition "L'Encre et la Corne", consacrée à l'image du taureau dans la bande dessinée.
Depuis 2017, le Musée des cultures taurines porte son nom et celui de son épouse Henriette.
Il a deux filles : Claire (épouse Patonnier, critique d'art) et Isabelle (épouse Simonou, également artiste).

 

 

Distinctions

  • Prix de peinture de la Fondation Simon et Cino del Duca - Institut de France (2006)

  • Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 22 avril 2011 (parution Journal Officiel du 24 avril 2011).

  • Commandeur des Arts et des Lettres, le 28 mai 1997.

Hommage

Plaque de l'artiste Claude Viallat.

La commune du Touquet-Paris-Plage, qui a accueilli les œuvres de Claude Viallat, lui rend hommage en posant une plaque, avec la signature et les empreintes des mains de l'artiste, sur le sol du jardin des Arts.


Collections publiques

  • Musée d'art de Toulon

  • Musée des cultures taurines de Nîmes

  • Église Notre-Dame-des-Sablons d'Aigues-Mortes, vitraux (1991)

  • Musée Pierre-André-Benoit, Alès

  • Carré d'Art - musée d'art contemporain, Nîmes

  • Lambris pour le Centre hospitalier universitaire de Liège, sérigraphie sur panneaux d'acier émaillé vitrifié, chaque panneau : h. 103, l. 200 cm, 1978-1985, collection du Musée en plein air du Sart Tilman (Université de Liège).

  • Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris acquis en 2002