Son "laboratoire, sa fabrique permanente" d'objets qui invitent au voyage dans l'imaginaire, ici pas de peintures classique de paysages, il va travailler ses oeuvres à travers des pliages, des utilisations de matériaux bruts qui veut nous améner à un "décalage de notre réalité", c'est pour lui un travail prenant, honnête, sérieux et surtout amusant
« La REPRESENTATION convoque toujours indirectement la «chose» par le truchement d’un mot ou d’une image, elle substitue à l’absence de la «chose» une image qui la comble et la redéfinit. PRESENTER , c’est rendre la présence concrète d’une «chose» au moment où elle se formalise. La guerre des images secoue notre temps sans chercher à en explorer les manifestations passées. Dans ce que je présente ici, le modèle en fut présent puis s’est absenté…une façon interrogeante de confronter les images au présent pour saisir leurs contradictions. Aborder un objet, c’est d’abord le déconstruire et analyser chacune des images que se font de lui les différents lecteurs. En ce lieu, tout reste en place (cimaises, icônes) qui signifie l’évidence du sens des CHEMINS DE CROIX en REGARDS CROISES et, dans les marges des regards, la réflexion sur les icônes, dévoilées par un seul trou où l’œil se fixe et se regarde en même temps…en trompe l’œil ... le «voir» est renversé ou re/versé en «être vu» » Gérard Moschini. La Gravure des CD on une symbolisation du monde sacré, ils représentent les pupilles de la Dame de Guadalupe ou Vierge de Guadalupe est, au Mexique, le nom donné à la Vierge Marie qui serait apparue, selon la tradition, à un indigène du Mexique, Juan Diego, en 1531, ainsi qu'à l'image acheiropoïète qui lui est associée, chaqune de ses oeuvres sont assemblées de textes sacrés, de légendes... Il y a toujours un sens caché.