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- Gérard Moschini

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Gérard Moschini

Gérard Moschini

Gérard Moschini

Né à Nîmes en 1946, artiste et ancien professeur aux Beaux-Arts de Nîmes, Gérard Moschini est décédé à 74 ans.

Son fils Guillaume Moschini, également artiste et passé par les Beaux-Arts de Nîmes, ainsi que de très nombreux anciens étudiants de Nîmes lui ont rendu un hommage appuyé sur les réseaux sociaux.

A l’école des Beaux-Arts, il avait notamment formé de nombreux étudiants et artistes aux techniques de la sérigraphie.

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Une petite pièce sans fenêtre avec la lumière filtrée qui venait de la porte ouverte sur un soleil de fin d’après-midi et le long des murs des bandes d’emballage à bulles en plastique bleu et un long rouleau en toile cirée jaune. Si l’artiste n’avait pas été là, les commentaires auraient sans doute amené à bien des hypothèses. Interrogé sur cette disposition, il a expliqué : “La peinture vient de mon vécu, elle est en décalage avec la réalité, je ne vais pas à la recherche de la forme. Un événement, un voyage, des rencontres, des matériaux se croisent dans mes œuvres. Ici, mon subconscient a fait resurgir un voyage manqué à Amsterdam et la traversée infinie de champs de colza d’un jaune profond sous un ciel d’azur. Je suis un promeneur dilettante qui utilise l’art pour répondre à une quête individuelle liée à ma propre histoire.”

Gérard Moschini est une sorte de Don Quichotte, idéaliste et rêveur qui aime détourner la règle et préfère l’improvisation.

Son "laboratoire, sa fabrique permanente" d'objets qui invitent au voyage dans l'imaginaire, ici pas de peintures classique de paysages, il va travailler ses oeuvres à travers des pliages, des utilisations de matériaux bruts qui veut nous améner à un "décalage de notre réalité", c'est pour lui un travail prenant, honnête, sérieux et surtout amusant

« La REPRESENTATION convoque toujours indirectement la «chose» par le truchement d’un mot ou d’une image, elle substitue à l’absence de la «chose» une image qui la comble et la redéfinit. PRESENTER , c’est rendre la présence concrète d’une «chose» au moment où elle se formalise. La guerre des images secoue notre temps sans chercher à en explorer les manifestations passées. Dans ce que je présente ici, le modèle en fut présent puis s’est absenté…une façon interrogeante de confronter les images au présent pour saisir leurs contradictions. Aborder un objet, c’est d’abord le déconstruire et analyser chacune des images que se font de lui les différents lecteurs. En ce lieu, tout reste en place (cimaises, icônes) qui signifie l’évidence du sens des CHEMINS DE CROIX en REGARDS CROISES et, dans les marges des regards, la réflexion sur les icônes, dévoilées par un seul trou où l’œil se fixe et se regarde en même temps…en trompe l’œil ... le «voir» est renversé ou re/versé en «être vu» » Gérard Moschini. La Gravure des CD on une symbolisation du monde sacré, ils représentent les pupilles de la Dame de Guadalupe ou Vierge de Guadalupe est, au Mexique, le nom donné à la Vierge Marie qui serait apparue, selon la tradition, à un indigène du Mexique, Juan Diego, en 1531, ainsi qu'à l'image acheiropoïète qui lui est associée, chaqune de ses oeuvres sont assemblées de textes sacrés, de légendes... Il y a toujours un sens caché.

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