- Georges Pestourie
Georges Pestourie
Né, à rochambeau, en Algérie, en 1942, d'un père eploitant agricole et d"une mère institutrice, Georges Pestourie a été attiré très tôt par la peinture. Il a fait, durant trois ans, l'école des Beaux-Arts, à Oran, puis les évènements l'ont fait rejoindre la métropole en 1962.
Ces trois années d’études artistiques passées aux Beaux Arts d’ORAN, où il a étudié principalement l’architecture, mais davantage attiré par l’art graphique, il suivait chaque jeudi les cours de dessin au fusain, de peinture et de compositions picturales, (en secret, il aurait souhaité devenir décorateur de théâtre ou cinéma.)
Hélas l’indépendance de l’Algérie et l’exode en ont décidé autrement. Après quelques tentatives en bureau d’étude en architecture à Paris, puis au ministère de l’équipement à PARIS, il s'est éloigné de la capitale et du milieu artistique.
Avec son épouse, Monique, il s'est installé à Nantes, en 1963, où il a travaillé dans une concession automobile. Son parcours l'a, ensuite, amené, aprés une carrière de directeur commercial, à diriger, avec Monique une concession automobile aux Herbiers, en Vendée.
Après quelques années passées à Nîmes, puis à Nantes, ils se sont installés à Caissargues en 2004.
On le classe parmi les peintres amateurs éclectiques, car en fait il aime utiliser toutes les techniques, huile, acrylique,aquarelle et pastel, fonction de son inspiration,du sujet à traiter, du lieu, ou de l’instant.
Ce choix lui permet la diversité. Comme sujet, il peints en extérieur, et si le temps ne le permet pas, il peint d'après photos, il copie certains tableaux qui lui marquent, ou il utilise certains extraits pour en faire des compositions, et il crée bien évidemment.
Pendant six ans il a animé un atelier de peintre à Caissargue.
Il ne pouvait dessiner ou peindre que pendant mes quelques moments de loisirs car depuis mon plus jeune âge il avait cette passion artistique héritée de ma maman.
Mes quinze dernières années d’activité professionnelle, reconverti dans la publicité et la décoration, l’ont à nouveau rapproché quelque peu de sa passion.
Après ce qu'il a pu apprendre aux Beaux Arts , son court passage à MONTPELLIER dans l’atelier de Jean-Jacques CHAMBRY, lui a permis de faire évoluer sa technique.
Il s’exprimait à presque plein temps dans son atelier,et en extérieur, avec une dizaine d’expositions à ce jour le plus souvent en groupe.
C'est ici, qu'il s'est remis à peindre. Il y a huit ans, il a crée l'atelier Peinture et découverte. "Il n'aimait pas le terme de professeur, il préférait qu'on le désigne comme celui qui aide les autres", précise son épouse.
Les Caissarguais se souviendront de sa crèche murale qu'il faisait chaque année devant son domicile. Depuis sept ans, il avait passé de nombreuses heures sur ce décor qui mesurait, à la fin, un peu plus de 18m. En décembre, lors de la dernière inauguration, il avait tenu à remercier sa femme, ainsi que ses amis et ses voisins qui lui avaient apporté leur contribution, et même un pan de mur.
Chaque année, la crèche de Georges Pestourie s'allonge de cinq mètres supplémentaires. Le peintre caissarguais a débuté en 2012 à peindre des tableaux de la Nativité et à les installer sur les murs de sa clôture, à la vue des riverains.
"La fonte des icebergs et des banquises, la fonte de nos glaciers en montagne, la pollution de nos mers et océans, la montée des eaux qui met en péril les bords de mer jusqu’à notre chère terre. J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser mon travail pour mes petits-enfants et les visiteurs de passage, et je dédie cette crèche à ceux qui souffrent sur cette terre, et qui sont dans la peine en cette période de fête" explique-t-il.

En janvier, Georges Pestourie devait démonter sa crèche murale pour la dernière fois, et distribuer les éléments du décor aux personnes qui les avaient réservés. Malheuresement, le destin en a décidé autrement,
Georges est décédé en janvier 2020









